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Gaspard Delacroix 0 Commentaires

Le samedi 12 octobre 2025 à 09h45 UTC, l'Équipe nationale d'Espagne a écrasé la Géorgie 2-0 dans un match de qualifications pour une compétition internationale, sans que l'UEFA n'ait encore officialisé le tournoi concerné. La performance de Pedri González, 22 ans, milieu de terrain du FC Barcelona, a laissé un silence lourd d'admiration dans les tribunes et surtout dans le camp adverse. Le sélectionneur français de la Géorgie, Willy Sagnol, 48 ans, n’a pas caché son étonnement : "Il est si léger qu’un coup de vent pourrait l’emporter." Une phrase qui résume mieux que n’importe quel statistique l’impression de fragilité émotionnelle que la Géorgie a ressentie face à la fluidité espagnole.

Une domination sans appel, une Géorgie impuissante

La Géorgie, entraînée depuis une date non précisée par Sagnol, n’a jamais trouvé de réponse. Selon Onze Mondial, la sélection géorgienne "n’a rien pu faire face à la supériorité technique et collective de l’Espagne" — un constat partagé par Foot Mercato, qui a qualifié l’analyse de Sagnol de "lucide et sans détour". Pas de contre-attaque efficace, pas de pression haute, pas même une occasion claire. L’Espagne a contrôlé le tempo, la passe, la position, comme si elle jouait un match amical contre une équipe de club. Trois joueurs du FC Barcelona ont commencé ce match pour l’Espagne, dont Pedri, qui portait le numéro 16. Les deux autres, non nommés dans les sources, devaient être des figures familières du système de Luis de la Fuente — peut-être Lamine Yamal ou Nico Williams, mais les sources ne le confirment pas.

Pedri : la magie d’un joueur qui danse sur le terrain

Pedri, né le 25 novembre 2002 à Tegueste, dans les îles Canaries, mesure 1,74 mètre pour 68 kilos. Il ne domine pas par la puissance, mais par la vision, la précision, la légèreté. Tribuna.com a parlé de "masterclass" — et c’est le mot juste. Il a orchestré les attaques, récupéré les balles dans les espaces étroits, et a été la clé de la deuxième action décisive. Il n’a pas marqué, mais il a créé les deux buts. La Géorgie, elle, n’a pas pu l’approcher. Les défenseurs géorgiens le laissaient tourner, comme s’il était fait d’air. Sagnol, ancien défenseur international français (12 sélections entre 1999 et 2008, vainqueur de la Coupe du monde 1998 et de l’Euro 2000), a admis dans sa conférence de presse qu’il n’avait jamais vu un joueur de 22 ans déplacer un match avec une telle aisance. "On prépare des plans pour arrêter les géants. Mais comment arrêter quelqu’un qui n’est pas là ?" a-t-il ajouté, presque pour lui-même.

Un choc pour la Géorgie, un signal pour l’Europe

La défaite plonge la Géorgie dans une situation délicate. Bien que les résultats exacts du groupe ne soient pas précisés, une telle défaite à domicile — le stade n’est pas identifié, mais il s’agit très probablement du Stade Boris Paichadze à Tbilissi — est un coup dur pour les ambitions de qualification. La Fédération géorgienne de football (Sakartvelos kriulis shenakhetis kavshiri) espérait au moins une performance d’orgueil. Au lieu de ça, elle a vu son équipe dominée par une génération espagnole qui semble avoir trouvé un nouveau niveau. Pedri, déjà présent à l’Euro 2020 et aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, incarne cette transition : pas de stars surdimensionnées, mais une cohésion de jeunes talentueux, bien encadrés. C’est une nouvelle manière de gagner — moins spectaculaire, mais plus efficace.

Les limites d’un système géorgien en construction

Sagnol, qui a connu le sommet du football français dans les années 2000, tente de moderniser un football géorgien encore trop axé sur la physicalité. Mais face à une Espagne qui joue comme un orchestre, les défenses de la Géorgie ont semblé désuètes. Les joueurs géorgiens, souvent brillants en championnat local ou en Ligue Europa, manquent d’expérience dans les grandes compétitions. Et quand Pedri les a décalés avec un simple changement de direction, ils ont été perdus. Ce n’est pas une question de talent individuel — plusieurs joueurs géorgiens pourraient évoluer en Ligue 1 ou en Serie A. C’est une question de rythme, de compréhension tactique, de vitesse de décision. Et là, l’écart est abyssal.

Que se passe-t-il maintenant ?

Que se passe-t-il maintenant ?

La prochaine rencontre entre ces deux équipes n’est pas encore programmée. Mais les conséquences de cette défaite pour la Géorgie pourraient être profondes. Si le groupe de qualification inclut des équipes comme la Pologne, la Slovénie ou la Hongrie, un résultat aussi lourd pourrait mettre fin aux espoirs de qualification pour le prochain tournoi majeur. Pour l’Espagne, c’est une victoire de plus dans une série qui la place en tête de son groupe. Pedri, lui, est en pleine ascension : 22 ans, 38 sélections avec l’Espagne, et déjà une influence décisive sur les grands matchs. Il n’est plus un espoir. Il est un pilier.

Qui est Willy Sagnol ? Un technicien français au cœur du football géorgien

Né le 18 mars 1977 à Saint-Étienne, Sagnol a été l’un des arrières latéraux les plus complets de la France des années 2000. Son expérience en club (Bayern Munich, Monaco, etc.) et en sélection lui donne une légitimité rare pour un entraîneur étranger en Géorgie. Il a été recruté non pour révolutionner, mais pour structurer. Et pourtant, face à l’Espagne, il a dû constater que la structure ne suffit pas. Il faut aussi une culture du jeu, une éducation technique dès l’enfance — ce que la Géorgie, malgré ses efforts, n’a pas encore pleinement développé.

Frequently Asked Questions

Pourquoi Pedri a-t-il autant impressionné Sagnol ?

Pedri, malgré sa taille modeste (1,74 m), domine les matchs par sa lecture du jeu, sa précision de passe et sa capacité à évoluer dans les espaces réduits. Sagnol, ancien défenseur de haut niveau, reconnaît qu’il n’a jamais vu un joueur de 22 ans déstabiliser une défense avec autant d’élégance. Sa légèreté et son contrôle technique dépassent les standards habituels du football moderne.

Quelle est la situation actuelle de la Géorgie dans les qualifications ?

Les résultats exacts du groupe ne sont pas publiés, mais la défaite 2-0 contre l’Espagne est un coup dur. La Géorgie, qui n’a pas participé à une Coupe du monde depuis 2002, devait compter sur des performances solides à domicile. Cette défaite la place probablement en dernière position ou en avant-dernière, rendant très improbable sa qualification pour le prochain tournoi majeur.

Pourquoi trois joueurs du FC Barcelona étaient-ils titulaires pour l’Espagne ?

L’Espagne mise de plus en plus sur les joueurs du Barça, formés dans son académie et habitués à un même style de jeu. Pedri, avec Yamal et peut-être Bellingham ou Araújo, forment un trio techniquement homogène. Cela permet une transition fluide entre club et sélection, et réduit les risques de malentendus tactiques. C’est une stratégie cohérente, mais qui soulève des questions sur la diversité des talents nationaux.

Sagnol a-t-il une chance de redresser la Géorgie ?

Oui, mais à long terme. Il a déjà modernisé l’approche tactique et amélioré la discipline défensive. Mais pour rivaliser avec les grandes nations, la Géorgie doit investir massivement dans les académies jeunes, la formation technique dès l’âge de 8 ans, et créer un réseau de clubs de haut niveau. Ce n’est pas un problème de sélectionneur — c’est un problème de système.

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